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Deux chanteuses, trois langues, quatre voix - celles de Bahia, de Nolùen, de Dom, et le violoncelle comme un autre chant – jointes aux innombrables sonorités des percussions : les cultures et univers de chacun deviennent une seule musique.
Breton, ladino, français se mêlent aux tablas, cajon, hang, sanza, bodhran, wudu, kanjira ou autres percussions de Yvon et Dom.
Le passé d'où viennent les mélodies est celui-la même qui vit au présent dans nos voix, dans nos mains, sous nos pas. Un concert de cordes, vocales ou pincées, frottées ou frappées, et de percussions, pour une rêverie de couleurs, d'émotions, de voyages et de résonances.

Cette alliance originale semblait prometteuse.
En effet, le pari est gagné : les percussions, originaires des quatre coins du monde, entourent et magnifient les voix des deux chanteuses, tandis que le violoncelle apporte sa force et sa gravité. Les ambiances et les sensations sont très variées, de la douce berceuse à la gavotte, en passant par la complainte, et les intermèdes de rythmique pure avec des joutes de percussions. Ne parlant pas les langues des deux chanteuses, elles me charment par leurs seules sonorités et leur adéquation avec les modulations des voix.
La présence scénique de ce quatuor est également exceptionnelle. Leur alchimie et leur plaisir de faire entendre leurs créations sont visibles à chaque instant.

Elise Petit - sur atelierdesinitiatives.org
Berli berlan a la nana